L’ETAT D’ESPRIT AU COMBAT
Sagesse : Un homme sage est celui qui connaît ses limites.
Force : La force
physique c’est bien, mais il est préférable de s’appuyer sur la force mentale
qui permet de continuer quand le physique s’arrête, et la force de caractère
qui maintient tout dans l’axe.
Courage : Le plus fort,
c’est de voir ses faiblesses en face et de ne pas avoir peur de ça. Pour avoir
le courage, il faut convaincre sa peur.
Violence : Ne rien faire c’est sans but l’exigence physique de la violence, le KIDOKAN canalise toute cette énergie vers des choses plus élevées, plus intelligentes.
Il
faut savoir se contrôler, le combattant qui vit sa violence sans le convertir
en quelconque chose d’utile est un mauvais combattant.
Victoire et défaite : La défaite permet une bonne remise en question, elle donne des éléments de travail, s’ajuster correctement. Le plus dur est la victoire, c’est difficile de se remettre en question, de savoir sur quoi travailler.
Confrontation : Combattre dans un ring, c’est donner un sens dans la vie, c’est comme une éducation philosophique. Il faut savoir se contenir, savoir se faire respecté, savoir se faire entendre de s’identifier et identifier l’autre.
Idéal : C’est de prendre la vie telle qu’elle est et de s’entraîner extrêmement dur pour apprendre cette discipline, c’est aussi une façon pour devenir fort et sain. Penser plus qu’au sport qu’à la victoire. L’idéal est de considérer l’adversaire comme un partenaire.